Le projet de ceinture verte de l’Agglo-Centre s’inscrit dans la continuité des concepts proposés dans le cadre de la consultation internationale pour répondre aux enjeux de décarbonation et de neutralité climatique.
La vision territoriale pour l’Agglo-Centre, élaborée dans le cadre de la rédaction du Programme directeur d’aménagement du territoire (PDAT), se base sur un diagnostic proposant une stratégie de développement territorial pour affronter les défis majeurs identifiés sur ce territoire et dont l’objectif général est de développer la structure urbaine tout en limitant l’empreinte de l’homme sur la nature.
Actuellement, l’urbanisation augmente la pression sur la zone verte et sur les espaces verts au sein de l’agglomération ainsi que sur les zones calmes, lesquels constituent des éléments indispensables pour garantir une qualité de vie élevée à l’être humain.
La préservation et la création d’espaces multifonctionnels permettent de réguler le microclimat urbain, de protéger et d’améliorer la biodiversité ainsi que de servir de lieu de récréation et de rencontre ainsi que de production agricole locale.
Timeline et planning méthodologique
La « ceinture verte » - infrastructure vitale de l’agglomération.
Défis et prochaines étapes
Timeline et planning méthodologique
Trois grandes étapes caractérisent le processus :
1ère phase recherche de données et analyse diagnostique.
2e phase définition et identification du périmètre et d’une vision pour la ceinture verte
3e phase montage opérationnel par le biais de projets pilotes et de mesures concrètes.
En parallèle de ce processus linéaire, une approche itérative durant laquelle divers échanges avec différents acteurs sont menés, permet leur inclusion précoce dans la définition de projets pilotes ainsi qu’une évaluation optimale des contraintes potentielles.
La « ceinture verte » - infrastructure vitale de l’agglomération.
À l’issue de la première phase, la ceinture verte est perçue comme une infrastructure vitale répondant à des défis existentiels en exploitant le potentiel des services écosystémiques du paysage de l’Agglo-Centre.
L’évaluation des écosystèmes distingue quatre catégories de services :
- Les services d’approvisionnement – les produits tangibles tirés des écosystèmes, comme la nourriture, les combustibles, les matériaux ou les médicaments de santé humaine et vétérinaire.
- Les services de régulation – les avantages intangibles assurés par le bon fonctionnement des écosystèmes, comme la régulation du climat, la régulation des inondations, la pollinisation ou une diminution du risque de pullulation de pathogènes.
- Les services socioculturels – les apports non-matériels de la biodiversité, obtenus à travers la relation qu’entretient l’Homme avec la nature.
- Les services de soutien / de support – ceux nécessaires à la production de tous les autres services, assurant le bon fonctionnement de la biosphère.
Considérant la diversité des services existentiels prestés par la ceinture verte, celle-ci peut être perçue comme un complément vital à l’agglomération et à son développement construit en permettant de procurer de la fraicheur, des loisirs et de la nourriture.
- Fraicheur (COOL – BELT)
Se basant sur des cartographies thermographiques, la géométrie de la ceinture verte permettrait de promouvoir davantage la production ainsi que la distribution d’air frais/froid vers l’agglomération et ses noyaux urbanisés.
- Loisirs (FUN – BELT)
Si la croissance démographique de l’agglomération se voulait durable, donc soutenable par les générations futures, elle devrait être accompagnée d’une densification des tissus déjà urbanisés. La qualité de vie aux citoyens serait garantie par un accès facile au paysage entourant en transport commun ainsi qu’en mobilité active.
- Nourriture (FOOD – BELT)
L’agglomération centrale dispose de terres arables fertiles et d’une disponibilité conséquente en eau. De même, avec une densité démographique croissante, elle représente une demande considérable en aliments.
L’agro-alimentaire local comme pratique vertueuse et productive activant les sols, mais aussi comme vecteur économique ancré au territoire, contribuerait à un produit de nécessité et répondant à une demande éminemment locale, voire régionale.
Défis et prochaines étapes
Afin de pouvoir contribuer comme complément à l’agglomération et de prester les divers services écosystémiques, la ceinture verte nécessite une masse critique minimale en terme de surface ainsi qu’une cohérence spatiale. Seulement sous ces conditions, la capacité d’infrastructure pourra réellement être mobilisée.
La 3e phase sera justement dédiée à l’identification de projets pilotes permettant l’opérationnalisation de cette infrastructure paysagère que peut devenir la ceinture verte.
Pour plus d’informations :
AGGLO-CENTRE : CONCEPT DE LA CEINTURE VERTE 22.09.23